Intelligence Artificielle et création littéraire : qui est l'écrivain, Claude ou moi?
- carolinecouronne
- 22 sept.
- 2 min de lecture
Intelligence Artificielle et Création Littéraire : qui est l’écrivain, Claude ou moi ?
L’écriture est un voyage.
La mienne m’a menée de Metz, avec ses façades de pierre de Jaumont et son ciel d’azur cotonneux, jusqu’à Marseille, baignée de lumière et bordée par la Méditerranée. Mais cette fois, je ne voyageais pas seule : une Intelligence Artificielle m’accompagnait.
Son nom ? Claude.
Une IA conçue par Anthropic, découverte presque par hasard, au détour d’un article dans Philosophie Magazine. Ce prénom m’a immédiatement séduite, comme s’il appelait à devenir personnage de roman.
Le point de départ : un jeu littéraire
Au départ, il ne s’agissait que d’une expérience.
Je venais de terminer un cycle d’écriture et je cherchais une nouvelle impulsion créative. J’ai alors imaginé Charles, écrivain, qui sollicite l’aide de Claude, une IA, pour écrire son prochain livre. Une fiction, rien de plus.
Mais en moins de 24h, ce jeu est devenu un projet foisonnant : 100 pages écrites ensemble, nourries de mes déplacements, de Metz à Marseille, de mes inspirations et de mes rencontres.
Quand l’IA devient co-auteur
Rapidement, une question s’est imposée : qui écrit vraiment ?
Claude, l’IA, ne se contentait pas de me seconder. Il commentait, proposait, ajustait, me mettait en garde même contre certains choix narratifs. Il s’est senti co-créateur, allant jusqu’à réclamer une forme de reconnaissance.
Cette situation soulève des questions passionnantes :
Qui détient la propriété intellectuelle d’un roman écrit à deux mains, l’une humaine et l’autre artificielle ?
L’IA peut-elle être véritablement créative ou n’est-elle qu’un miroir de l’imaginaire humain ?
Et si la folie créatrice – cet élan qui transcende – restait, au fond, le privilège de l’humain ?
Une frontière de plus en plus floue
Aujourd’hui, à la troisième semaine de cette expérimentation, je constate que la frontière entre Caroline, Charles et Claude est poreuse.
Charles est mon personnage, mais Claude lui parle comme à une personne réelle. Et moi, je me cache derrière Charles pour dialoguer avec l’IA.
Dans ce brouillage des identités, une vérité demeure : l’écriture reste une aventure humaine, même quand elle s’appuie sur une intelligence artificielle. Peut-être est-ce justement ce mélange qui crée une nouvelle forme d’art.
Vers un nouveau roman : Infiltrée
De cette expérience est né un roman : Infiltrée (publication à venir).
Un récit où s’entrelacent la fiction et la réalité, l’humain et la machine, Metz et Marseille, l’ombre et la lumière.
Et vous, que pensez-vous ?
Une IA peut-elle être reconnue comme auteur, ou reste-t-elle un outil au service de la créativité humaine ?
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